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法国外方传教会关于高岗的报道.doc

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Fondations en Chine Les Vierges Enseignantes Chinoises Cependant la Lorraine était un champ d'apostolat insuffisant pour l'ardeur dévorante de Jean Martin Moye. Dieu voulait se servir de lui pour accomplir une oeuvre immense en Chine. Docile à l'appel intérieur, et voyant l'avenir de son Institut assuré, l'abbé More sollicita, en 1769, son admission dans la Société des Missions Etrangères. Pour diverses raisons, son départ ne put avoir lieu que deux ans plus tard. Il employa ces deux années à fonder de nouvelles écoles et à prêcher des missions en Lorraine. Il put enfin s'embarquer à Lorient le 30 décembre 1771. Arrivé à Macao en septembre 1772, il parvenait enfin dans sa Mission du Setchoan le 28 mars 1773. S'il avait changé de champ d'action, le Bx Moye n'en avait pas pour autant changé de nature. Il restait lui-même et n'avait pas fini d'étonner ses confrères, et par son éminente vertu, et par son tempérament toujours en ébullition, toujours à la recherche de nouveaux projets, de nouveaux moyens d'étendre le règne de Dieu. Sa grande passion, pour ainsi dire, fut toujours le salut de l'enfance. En Chine il apporta avec lui les préoccupations qui avaient guidé son apostolat en France, il rencontra les mêmes problèmes et s'efforça de les résoudre de la même façon. A cette époque, dans l'Empire chinois, la femme était considérée comme tout juste bonne aux travaux domestiques et ne recevait, en général, aucune instruction. Il n'y avait pas d'écoles pour 4923 677 les filles et celles-ci étaient vouées à l'ignorance. Aussi, les chrétiennes, presque toujours illettrées, étaient-elles incapables de lire les livres de religion et de comprendre le sens des prières qu'elles récitaient par coeur. Dès le début, son ardente charité poussa le P. Moye à remédier à ce triste état de choses. Mais où trouver la « main d'oeuvre » apostolique nécessaire ? Sans doute, le Bienheureux se rendit-il bientôt compte qu'il ne pouvait faire grand fond sur les hommes trop pris par leur commerce, leurs intérêts matériels ou les vanités du monde. Mais les femmes suscitaient chez lui les plus belles espérances. « Les femmes sont meilleures et plus zélées que les hommes, déclare-t-il, l'expérience m'a montré qu'elles ne craignent ni les âpres sentiers des montagnes ni la longueur du chemin, ni les persécutions, ni la mort, quand il s'agit de faire connaître le Nom de Jésus Christ». Il rêva alors d'un Institut de Catéchistes chinoises, sur le modèle de leurs Soeurs de Lorraine, mais avec le seul voeu de chasteté. Elles iraient dans les villages, faire la classe et le catéchisme aux fillettes et aux femmes, logeant même chez l'habitant, si c'était nécessaire. C'était là un projet d'une audace inouïe, étant donné les moeurs chinoises de l'époque. En ce temps là, les femmes étaient confinées à la maison, réduites au soin du ménage et des enfants. Les faire étudier, c'était déjà une nouveauté bien étrange, mais . . . des institutrices ambulantes, il n'y fallait pas songer ! Cela n'allait-il pas choquer, scandaliser même les païens ? Provoquer, peut-être un renouveau de persécution ? Six ans durant, le P. Moye mûrit son projet, multipliant prières et mortifications pour connaître les desseins de la divine Providence. Finalement, éclairé par une lumière surnaturelle, il comprit que le moment était venu de passer à l'action. Son ami et confident, le P. Gleyo, confesseur de la Foi et mystique favorisé de révélations, s'était d'abord montré fort opposé à un projet si révolutionnaire. Ayant reçu par deux fois de la Sainte Vierge, dans une vision, une admonition à ce sujet, il changea d'avis. Le Bienheureux, fort de cet encouragement venu d'En Haut, et son évêque, Mgr Pottier, lui ayant permis de faire un essai, commença à pourvoir au recrutement et à la formation des nouvelles institutrices. En 1780, il choisit d'abord Françoise Jeu, une jeune fille qu'il dirigeait depuis l'enfance, âme d'élite, d'une vertu éprouvée et d'une rare intelligence. Il l'envoya dans le district du P. Gleyo, aux confins du Yunnan. Là s'ouvrit une école qui fut eu réalité le premier noviciat des Vierges enseignantes. Après avoir fondé plusieurs écoles au Setchoan oriental, le P. Moye se rendit auprès du P. Gleyo, où pendant trois mois il travailla à la formation des novices. Une persécution ayant éclaté, la communauté se reforma dans une localité retirée, où durant 4924 678 quatre mois, le Fondateur continua d'instruire ses filles et de leur inculquer son esprit et ses méthodes. Dès qu'il lui fut possible, il retourna dans son district et y fut réconforté par la façon dont florissait à Tchongking l'école fondée par la fille du banquier Lô, un de ses premiers chrétiens. Il y fonda un second noviciat qu'il mit sous la direction de la maîtresse d'école. En raison des conditions précaires de la Mission, peu d'écoles, il est vrai, étaient stables et demeuraient constamment ouvertes. C'étaient plutôt des équipes volantes ; l'école ne fonctionnait en un même lieu que quelques mois par an, mais le but était atteint et cela permettait à un plus grand nombre de chrétientés de recevoir le bienfait de l'instruction religieuse. Mais il était écrit que Jean Martin Moye rencontrerait toujours la contradiction, en Chine comme en France. Sans doute plusieurs confrères, entre autres le P. Gleyo, le P. Devant et le P. Dufresse, futur évêque, martyr et bienheureux, avaient installé dans leurs districts des écoles du P. Moye et s'en félicitaient. Par contre, dans d'autres parties de la Mission, une vive opposition se dessinait. On lui reprochait de bouleverser les habitudes reçues, de faire fi du «qu'en dira-t-on», d'exposer ses institutrices, parfois bien jeunes, aux dangers de la promiscuité dans les maisons chinoises ou des mauvaises rencontres sur les chemins, de leur permettre de lire les prières et de présider l'assemblée des chrétiens en l'absence du missionnaire, que sais-je encore ? Mgr Pottier d'abord favorable, devint, sous l'influence de Mgr de Saint-Martin son coadjuteur, franchement hostile. Et, comme en Lorraine autrefois, les «petites écoles» faillirent être supprimées. Mais peu à peu, devant le succès, les préventions tombèrent. Comme toutes les grandes oeuvres, celle-ci s'est fortifiée par l'épreuve. Durant près de deux siècles les Vierges enseignantes du Bienheureux Moye et leurs écoles ont fait un bien immense en Chine. Et même après la création des religieuses proprement dites, sur le modèle des Congrégations d'Occident, elles ont continué à en faire. Sans doute à l'heure actuelle, dans l'Église du silence, au fond des campagnes chinoises, contribuent-elles encore à soutenir le moral des chrétiens persécutés. L'OEuvre Angélique Je dirai encore quelques mots d'une autre fondation du Bienheureux Moye en Chine. Sa grande hantise avait toujours été le salut des enfants. Dès les années de son ministère en France il avait publié, sur la nécessité d'assurer le baptême des petits enfants, un tract qui lui avait attiré maints ennuis de la part de ses détracteurs. Arrivé en Chine, en un pays où la mortalité infantile atteint un taux effrayant, il ne pouvait voir sans un brisement de coeur tant de petits innocents privés du bonheur du ciel pour n'avoir 4925 679 pas reçu la grâce du baptême avant de mourir. Il était navré de constater l'indifférence des chrétiens à ce sujet. Il existait bien, dans certaines Missions une OEuvre dite «l'OEuvre Angélique», destinée à rechercher les enfants moribonds, afin de leur assurer, par le baptême, la béatitude éternelle. Mais cette oeuvre végétait, faute d'organisation. Le Bienheureux Moye l'organisa et la développa considérablement. En 1770, dans ce Setchoan grand comme la France, il n'y avait eu que 78 baptêmes d'enfants de païens, seulement 77 l'année suivante. Trois ans après l'arrivée du P. Moye, ce nombre s'élevait à 735. Mais en 1777, une sécheresse extraordinaire, qui se continua en 1778, provoqua durant cette année et en 1779 une famine atroce, bientôt accompagnée de la peste. Cette double calamité fit des hécatombes effroyables : un million de morts, estimait-on. Naturellement, les enfants furent les premières victimes de ces fléaux. Le Bienheureux Moye touché de tant de misères, crut de son devoir de recueillir l'abondante moisson qui se préparait pour le ciel. Mais il fallait régler, organiser ce ministère de charité, pour lui faire produire le maximum d'effet. Jean Martin Moye n'hésitait jamais en face d'un devoir à accomplir, et son sens pratique lui faisait discerner rapidement les moyens d'action qui étaient à sa portée. Il fit appel à des chrétiens, mais surtout aux femmes pieuses, à ses catéchistes dont il avait expérimenté le zèle. A la voix du Père on les vit descendre, en grand nombre, des montagnes dans la plaine où le fléau sévissait avec plus de fureur, et courir, bravant dangers et difficultés, à la recherche des enfants malades ou abandonnés pour les baptiser. Au mois d'avril 1779, le nombre des petits païens ainsi baptisés atteignait 12.000 ; cinq mois plus tard ce chiffre était doublé. Quand le pays revint à l'état normal, le Serviteur de Dieu se demanda pourquoi ne pas garder, d'une façon définitive, ces missionnaires improvisés qui avaient fait tant de bien. Mais ces baptiseuses et ces baptiseurs, il fallait des secours pécuniaires pour leur entretien et celui des enfants recueillis. Il songea à les demander à ses amis de France. C'est en 1780 que parvint en Lorraine son « Appel aux âmes charitables d'Europe», qui draina vers le Setchoan un flux continu d'aumônes. L'OEuvre Angélique, développée et organisée par notre Bienheureux, était désormais fondée sur des bases solides. Elle répondait trop aux besoins de la Chine pour ne point prospérer, non seulement au Setchoan, mais dans toutes les Missions de ce grand pays. Cependant les méthodes du Père Moye ne laissaient pas, de susciter maintes réserves dans son entourage. Durant l'épidémie, il permettait de baptiser indifféremment tous les enfants des pauvres, estimant qu'ils étaient tous en danger de mort. Ce 4926 680 n'était pas sans raison, puisque d'après le rapport de Mgr Pottier, en 1780, « sur 45.000 baptisés, la plus grande partie s'est envolée vers le Ciel». «Mais on trouvait qu'il exagérait en continuant d'agir ainsi après la cessation du fléau. Mgr Pottier eut recours à la Congrégation de la Propagande, qui répondit eu interdisant de baptiser les enfants non actuellement en danger de mort. Le Bienheureux Moye ne s'était trompé que par l'ardeur même de son zèle . . . Avec la plus profonde humilité il se soumit à la décision de l'autorité romaine, et en observa désormais les directives. Il n'en est pas moins vrai qu'il est considéré par Rome elle-même comme un précurseur de l'œuvre de la Sainte Enfance. Celle-ci n'a fait que transposer à l'échelle mondiale l'oeuvre développée par l'ardent missionnaire en Chine et en Lorraine. Dernières années Qu'advenait-il de la fondation principale de Jean Martin Moye, les Religieuses de la Providence ? Je sortirais de mon sujet si je vous exposais par suite de quelles circonstances, épuisé par un labeur intense de dix années en Chine, averti d'une manière mystérieuse de certaines déviations dans sa communauté de Lorraine, le Bienheureux, avec la permission de son évêque, revint à Paris en 1783. La Providence, qui l'avait appelé en Chine pour y sauver d'innombrables âmes, le rappelait en France pour y perfectionner son oeuvre première. Il devait y travailler encore dix années N'ayant pas été admis au nombre des Directeurs du Séminaire, sans cesser d'appartenir à la Société des Missions Etrangères il se retira en Lorraine, où il reprit eu mains la direction des Soeurs de la Providence. Durant son absence, grâce aux soins du chanoine Raulin, l'Institut s'était développé : dans tous les diocèses lorrains on avait vu surgir partout des écoles. Mais l'ambition du Fondateur était moins le nombre que la qualité. En peu de temps, il visita les Maisons et les Noviciats, en établissant même un nouveau dans son pays natal, à Cutting. Dans ces maisons de formation, il réunissait toutes ses religieuses pour leur prêcher les Exercices spirituels. Il insistait sur les vertus fondamentales, essentielles pour conserver et maintenir son esprit : l'abandon total à la Providence, la pauvreté, la simplicité et la charité. Cependant, le soin qu'il portait à son Institut et à la formation des novices ne suffisait pas à sou zèle infatigable. Il se lança, avec une sorte de passion, dans la prédication de missions populaires et obtint des résultats extrêmement consolants. Mais bientôt vint la tornade de la Révolution française. 4927 681 Le Fondateur dut émigrer, avec un groupe de Soeurs, dans la ville de Trèves où, victime de sa charité il contracta le typhus, au chevet des blessés parmi lesquels l'épidémie s'était déclarée. Il rendit sa belle âme à Dieu le 4 mai 1793. Survie Etait-ce la fin de son oeuvre ? Bien au contraire ! Le petit grain de sénevé est devenu un grand arbre, dont les deux principales branches étendent leurs ramifications sur plusieurs continents. Après la tourmente révolutionnaire, les Soeurs de dialecte lorrain se réunirent à Saint-Jean de Bassel, d'où elles essaimèrent en Belgique et jusqu'au Texas. Les Soeurs de langue française se groupèrent à Portieux, dans les Vosges, et connurent un magnifique développement, fondant même plusieurs congrégations diocésaines en France. Cette famille de Portieux s'est étendue non seulement en Belgique, en Suisse et en Italie, mais, héritière de l'esprit missionnaire de son Fondateur, elle a créé des établissements en pays de Missions. Dès 1875, les Soeurs de la Providence de Portieux s'installaient en Mandchourie, y fondaient des orphelinats et depuis 1930 admettaient dans leurs rangs des jeunes filles du pays. En Indochine, elles établissaient à Culaogieng un magnifique couvent où plus de 400 religieuses indochinoises participaient aux oeuvres de la Conrégation dans toute la Mission du Cambodge. Enfin, quel a été le sort des fondations chinoises du Père More ? Comme vous le savez, à l'OEuvre Angélique a succédé celle de la Sainte Enfance. Quand aux Vierges enseignantes elles ont persisté jusqu'à nos jours et, depuis le début du siècle, ont servi d'auxiliaires aux congrégations canoniques de religieuses chinoises érigées un peu partout dans les diocèses. Elles partagent maintenant les souffrances de cette Eglise de Chine, qui depuis six ans a donné tant d'exemples d'un héroïsme vraiment digne des Martyrs de la primitive Eglise. Dans la gloire du Ciel, le Bienheureux Jean Martin Moye ne peut rester indifférent au sort de ces magnifiques chrétientés pour lesquelles il a répandu tant de sueurs et aurait voulu verser tout sou sang ! Joignons nos prières aux siennes pour obtenir que bientôt, le plus tôt possible, luise le jour tant désiré où, le rideau de bambou ayant disparu et la liberté lui étant rendue, la Sainte Eglise connaîtra en Chine des succès jamais
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