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Didactique de l’expression orale :
Transi :
Dans un cours d’oral, généralement, on traite l’expression orale juste après la compréhension orale, car cela permet aux apprenants de réemployer les structures et lexiques déjà acquis. Donc la deuxième partie de notre exposé porte sur l’expression orale
1. L’expression orale en approche communicative
Ø Définition du terme : L’expression orale, aussi connue sous le nom de production orale, est une compétence qui consiste à s’exprimer dans les situations les plus diverses. Il s’agit d’un rapport interactif entre un émetteur et un destinataire, qui fait aussi appel à la capacité de comprendre son interlocuteur.
Ø L’expression orale a pour objectif de produire des énoncés à l’oral dans toute situation communicative.
Ø Les difficultés sont principalement liées à la prononciation, au rythme et à l’intonation, il existe aussi des problèmes de compréhension et de grammaire etc.
Ø La constitution : De quoi se compose cette compétence ?
· Des idées : D’ abord, il faut avoir des idées, autrement dit, un objectif clair de ce que l’on veut exprimer.
· De la structuration : Deuxièmement, il faut soigner la manière dont on présente ses idées. Les idées doivent s’enchaîner de façon logique avec des transitions bien choisies.
· Du langage : Troisièmement, la correction linguistique et l’adéquation socioculturelle. Mais il ne faut jamais produire des énoncés parfaits au détriment du transfert des messages.
Ø Commenet cette l’expression orale se manifeste-t-elle ?
· Bien sûr, elle se manifeste d’abord par la voix, mais à part la voix, il existe aussi le non verbal, c-à-d les gestes, sourires, signes etc. il y a aussi des pauses, des silences et des regards. Par exemple, c’est par le regard qu’on vérifie si on est compris ou pas par les autres.
·
· (Du non verbal : gestes, sourires, signes divers…On se fera mieux comprendre en illustrant ce que l’on dit avec des gestes adaptés.
· De la voix : de son volume, de l’articulation, du débit, de l’intonation. ex : Le volume doit être adapté à la distance.
· Des pauses, des silences, des regards . Par exemple, c’est par le regard que l’on pourra vérifier si l’on est compris. Les pauses et les silences sont aussi significatifs, et il est important d’ apprendre aus apprenants à en profiter.)
Ø La démarche générale à suivre en expression orale
Au début, un apprenant se limite à répéter des sons sans bien connaître leur signification. Progressivement, il va reproduire de mieux en mieux, les sonorités entendues. Encore plus tard, il va s’intéresser au passage de l’oral vers l’écrit, ce qui peut l’aider dans les compétences de production ecrite. Très vite, il va pouvoir produire des énoncés dont le sens correspond bien à la situation.
4. La démarche pédagogique dans un cours d’expression orale /Comment organiser un cours d’expression orale ?
Transi :Après avoir vu la démarche générale en expression orale, on va ensuite se pencher sur la démarche pédagogique dans un cours d’expression orale, dans cette partie, on s’intéresse surtout à l’organisation d’un cours d’expression orale.
Activité traditionnelle : Traditionnellement, on pratique des dialogues entre le professeur et l’apprenant sous forme de questions/réponses. Mais ce type d’échanges, ne place pas les interlocuteurs dans une situation de communication de la vie quotidienne.
Il convient plutôt de développer entre les élèves des dialogues en contexte, Aussi, L’organisation spatiale dans la classe doit permettre aussi de tels échanges : disposition des tables en U, aménagement d’un espace scéniquedestinés aux simulations.
Le rôle du professeur est alors celui d’un animateur, absent de la conversation, mais vigilant face aux problèmes linguistiques qu’il corrigerait ultérieurement.
Quelles sont les activités à pratiquer pendant un cours d’expression orale ?
Il existe 4 Approches de l’expression orale :
4.1. Le « je » en pleine simulation
L’apprenant se met à la place d’un autre, pour créer les énoncés correspondants à la situation. C’est ce qu’on appelle la simulation, elle permet à l’élève débutant de ne pas s’impliquer dans sa production tout en réemployant des structures et du lexique qu’il connaît. Ceci fait appel à son imagination, à sa créativité, ainsi qu’au non-verbal comme dans la vie réelle.
4.2. Pratiquer l’expression orale à l’aide de canevas
Un canevas est un guide pour les apprenants débutants, pour les habituer à la prise de parole.
Vous voyez sur l’écran un exemple de canevas :
Situation de communication : Farid et Ahmad sont amis. Ils rencontrent Wael, qui est le copain de Farid.
Canevas à suivre :
· Farid et Wael se saluent.
· Farid présente Wael à son ami Ahmad
· Wael et Ahmad se saluent et se posent quelques questions (âge, habitat…)
Généralement ce type d’activité se déroule comme ça :
· D’abord, c’est Explication de la tâche aux apprenants.
· puis, pendant la Préparation des conversations : les apprenants se divisent en petits groups. Le prof passe parmi les apprenants en les écoutant, mais il ne les corrige pas.
· 3e étape : Mise en scène des micro-conversations: les apprennats jouent sans aucun papier, sans aucune note. A la fin, l’enseignant indique les fautes commises, en laissant du temps pour l’autocorrection.
4.3. Le jeu de rôle
Dans cette activité, les apprennants créent des personnages plus spontanés, plus caricaturaux que dans les situations avec canevas. Attention, le jeu de rôle n’est pas la récitation d’un dialogue mémorisé, mais une expression orale improvisée.
Les avantages du jeu de rôle sont clairs : il évite la passivité en classe, rend la pédagogie active. Il facilite la mémorisation et l’intégration des structures et du lexique. L’élève a aussi le sentiment de prendre part à son apprentissage, car il est encouragé à s’exprimer.
4.4. Débats et exposés
Pour des apprenants qui ont un niveau avancé, on peut introduire d’autres formes de prise de parole. Il s’agit d’exprimer, sous forme de débat ou d’exposé, devant un public, une opinion personnelle justifiée, de façon cohérente et structurée, sur une question posée.
Conclu
Au fur et à mesure de l’apprentissage, l’expression orale mettra en jeu un « je » de l’apprenant plus personnel :De l’activité de simulations initiales, sous forme de jeux de rôles, on passera à l’expression de l’opinion dans laquelle la personnalité de l’apprenant sera de plus en plus impliquée (exposé, débat).
Cependant, la simulation ne doit pas être abandonnée pour autant car elle est la mieux adaptée pour travailler avec souplesse les différents objectifs de la formation.
Conclusion :
Nous allons aborder deux formes d’évaluation : l’évaluation formative (pendant l’apprentissage) et l’évaluation sommative (en fin d’apprentissage).
1.1.L’évaluation formative
Cette forme d’évaluation est intégrée tout au long de l’apprentissage. Elle est un outil pour réajuster la stratégie pédagogique.
Au début du cours, on réalise un pronostic, qui sert à orienter. On l’appelle souvent l’évaluation initiale. Il s’agit d’un test de positionnement ou un état des lieux précis du niveau réel de l’apprenant.
Une fois le cours commencé, une évaluation diagnostique accompagnera l’apprenant, pour vérifier si tel ou tel objectif du cours a été atteint.
1.2. L’évaluation normative
En fin de parcours d’apprendissage, on organise un teste pour certifier qu’un certain niveau est atteint.
au centre de langues, il s’agit de l’examen final. Au département de français, il s’agit de l’examen de fin de semestre. Le DELF et le DALF rentrent également dans cette catégorie.
2. Les outils d’évaluation en compréhension orale
Ensuite, on va voir les outils d’évaluation en compréhension orale :
On ne peut pas parler des outils d’évaluation sans parler du cadre européen commun de référence pour les langues (CECR), dont le sigle CECR.
Le (CECR) est un document publié par le Conseil de l'Europe en 2001, qui définit des niveaux de maîtrise d'une langue étrangère en fonction de savoir-faire dans différents domaines. Le mérite principal de ce cadre est qu’il est valable chez tous les organisme d’évaluation dans de nombreux pays et pour toutes les langues.
Voici la grille du CECR, sur la compétence de la compréhension orale. Grâce à cette grille, on voit clairement ce que les apprenant doivent comprendre en fonction du niveau auquel ils correspondent.
Compréhension générale de l’oral
C2
L’apprenant peut comprendre toute langue orale, qu’elle soit en direct ou à la radio et quel qu’en soit le débit.
C1
L’apprenant est capable de suivre une intervention d’une certaine longueur sur des sujets abstraits ou complexes même hors de son domaine mais peut avoir besoin de faire confirmer quelques détails, notamment si l’accent n’est pas familier.
Il peut reconnaître une gamme étendue d’expressions idiomatiques en relevant les changements de registre.
Il peut suivre une intervention d’une certaine longueur, même si elle n’est pas clairement structurée et même si les relations entre les idées sont seulement implicites.
B2
L’apprenant peut comprendre une langue orale standard en direct ou à la radio sur des sujets familiers et non-familiers se rencontrant normalement dans la vie professionnelle. Seul, un très fort bruit de fond, une structure inadaptée du discours ou l’utilisation d’expressions idiomatiques peut influencer la capacité à comprendre.
Il peut aussi comprendre les idées principales d’interventions complexes du point de vue du fond et de la forme, sur des sujets concrets ou abstraits et dans une langue standard, y compris des discussions techniques dans son domaine de spécialisation.
Il peut suivre une intervention d’une certaine longueur et une argumentation complexe, à condition que le sujet soit assez familier et que le plan général de l’exposé soit indiqué par des marqueurs explicites.
B1
L’apprenant peut comprendre une information factuelle directe sur des sujets de la vie quotidienne ou relatifs au travail en reconnaissant les messages généraux, les points de détail, à condition que l’articulation soit claire et l’accent courant.
Il peut aussi comprendre les points principaux d’une intervention sur des sujets familiers rencontrés régulièrement au travail, à l’école, pendant les loisirs, y compris des récits courts.
A2
L’apprenant peut comprendre assez pour pouvoir répondre à des besoins concrets à condition que la diction soit claire et le débit lent.
Il peut comprendre des expressions et des mots porteurs de sens relatifs à ses domaines de priorité immédiate (par exemple, information personnelle et familiale de base, achat, géographie locale, emploi).
A1
L’apprenant peut comprendre une intervention si elle est lente et soigneusement articulée et comprend de longues pauses qui permettent d’en assimiler le sens.
Quels sont les outils pour évaluer la compréhension orale ?
En fait, ils vous sont déjà très familiers :
2.1. Le questionnaire à choix multiples (QCM)
*Ex : Où se passe l’action ?
- dans la classe
- dans la cour de l’école
- dans le bureau du directeur
· L’avantage, c’est d’éviter le côté aléatoire de la note. Il ne s’agit pas d’un jugement subjectif. Néanmoins, ce type d’exercice prend du temps au niveau de la conception et de l’élaboration.
2.2. Le questionnaire à réponse ouvertes courtes (QROC)
On pose des questions ouvertes et l’on demande des réponses courtes, relativement minimalistes.
Ce type de test a l’avantage d’être facile à élaborer.
2.3. Le tableau à compléter
L'apprenant répond en complétant le tableau par des mots. Ici, si la réponse est compréhensible, les erreurs orthographiques ne sont pas sanctionnées.
2.4. Questions de compréhension ouvertes
Ce type d’évaluation en compréhension orale est fréquent dans les niveaux avancés, plus complexe, car ici, la compétence d’expression écrite est aussi examinée.
2.5. L’exercice d’appariement
un exercice intéressant, qui aide l’apprenant à percevoir la cohérence et la logique en général.
3. Le principal outil d’évaluation en production orale : la grille
Dans l’évaluation de la compréhension orale, on peut éviter la subjectivité grâce aux outils qu’on vient de mentionné. Alors que pour l’expression orale, elle est trop souvent évaluée de façon subjective. On est souvent influencé par le savoir-être de l’apprenant, et qu’on n’est jamais à l’abris de l’effet de contraste.
Là encore, nous ferons référence aux descripteurs généraux de la compétence de production orale du cadre commun de référence, afin de savoir ce qu’on attend des apprenants en fonction de leur niveau.
Production orale générale
C2
L’apprenant peut produire un discours élaboré, limpide et fluide, sans calques avec la langue maternelle, mais avec une structure logique efficace, qui aide le destinataire à remarquer les points importants.
C1
L’apprenant peut faire une présentation ou une description d’un sujet complexe en intégrant des arguments secondaires et en développant des points particuliers pour parvenir à une conclusion appropriée.
B2
L’apprenant peut méthodiquement développer une présentation ou une description soulignant les points importants et les détails pertinents.
Il peut faire une description et une présentation détaillées sur une gamme étendue de sujets relatifs à son domaine d’intérêt en développant et justifiant les idées par des points secondaires et des exemples pertinents.
B1
L’apprenant peut aisément mener à bien une description directe non compliquée de sujets variés dans son domaine en la présentant comme une succession linéaire de points.
A2
L’apprenant peut décrire ou présenter simplement des gens, des conditions de vie, des activités quotidiennes, ce qu’on aime ou pas, par de courtes séries d’expressions oud e phrases non reliées entre elles.
A1
L’apprenant peut produire des expressions simples isolées sur les gens et les choses.
En effet, une grille d’évaluation rend plus objectif l’évaluation de l’expression orale, vous voyez ci-dessous des critères pour créer des grilles d’évaluation. Au lieu de vous lire ces critères, nous préférons vous exposé quelques exemples :
La compréhension de la consigne : il s'agit de vérifier si l’apprenant a bien saisi la tâche qui lui était demandée.
Le respect de la consigne : il s’agit d’un critère essentiel qui doit être sanctionné dans la note finale. Il faut que l’apprenant respecte ce qu’on lui demande de faire.
La phonétique/prosodie/fluidité : là encore, il faut faire attention au niveau de l’étudiant. Si l’on se réfère au cadre commun de référence, il est dit que étudiants de niveau A1 et A2 peuvent hésiter, prendre des pauses, avoir une prononciation hésitante… Ce critère sera moins sanctionné dans les niveaux A1, A2 qu’à partir du niveau B2 par exemple. L’intonation expressive peut encore être imparfaite en B1.
La morphosyntaxe : On jugera dans cette partie de l’emploi des temps, de la correction des conjugaisons, des accords, de
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