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2. Méthodes d’analyse de la macroéconomie

La macroéconomie est une branche de la science économique. Celle-ci s’appuie sur une démarche scientifique :
1.

2.

3.

4.
新古典经济学相信市场机制理论 凯恩斯相信国家干预经济

L’étape 1 repose notamment sur la comptabilité nationale. Les étapes 2 et 3 reposent sur l’utilisation de modèles.

En économie contrairement à la physique, on ne peut pas faire d’expériences. Souvent c’est la venue de crises mal expliquées par une théorie qui fait que cette théorie est remise en cause et dépassée. Ainsi les crises des années 1930 et 1970 remettent en question les théories dominantes à ce moment là (théorie néo-classique avant les années 1930, théorie keynésienne de 1945 à 1970)

Un peu d’histoire de la pensée économique pour illustrer ce point.

Au XIX siècle dominent les économistes classiques et néoclassiques :
Les « classiques »(1815-1848) : Jean Baptiste Say, Robert Malthus, David Ricardo et John Stuart Mill. Puis, après 1850, les néo-classiques tels que Walras, Pareto,Marshall et Pigou qui prolongent et formalisent les intuitions des classiques à l’aide de modèles mathématiques.
Ils font en général confiance dans le libre fonctionnement des marchés pour allouer les ressources et organiser les échanges de façon efficace. C’est la «   » d’Adam Smith.
Les classiques construisent un modèle dans lequel il existe trois marchés :

Sur chacun des marchés, la confrontation de l’offre et de la demande aboutit à un équilibre grâce à l’ajustement d’une variable particulière :

Dans ce contexte, il ne peut pas selon les classiques, y avoir de situation de surproduction : l’activité de production est à l’origine d’une distribution de revenus qui permet (du fait de l’ajustement des différents prix) d’écouler les biens produits.
Cette proposition est résumée dans
Graphique : les entreprises produisent pour 100 de B&S finals. Supposons qu’elles distribuent des salaires pour 60 aux salariés, le reste (40) va aux détenteurs du capital sous la forme de profits. Salariés et détenteurs font partie des ménages qui reçoivent donc un revenu de 100. S’il n’y a pas épargne ce revenu est entièrement consommé pour acheter des B&S précisément à hauteur de 100. La boucle est bouclée.

Dans le cadre classique, le fait que les ménages épargnent une partie du revenu ne constitue pas une fuite hors du système qui pourrait compromettre la loi des débouchés : l’épargne sert à financer l’investissement des entreprises, et elle n’est donc pas à l’origine d’une réduction de la demande.
Graphique : les entreprises produisent pour 100 de B&S finals et distribuent des salaires pour 60 aux salariés et le reste (40) aux détenteurs du capital sous la forme de profits. Les ménages qui reçoivent donc un revenu de 100. Supposons qu’ils consomment pour 80 et épargne le reste (20). Ces 20 sont placés sur le marché des capitaux et financent l’investissement : la demande totale de B&S est égale à 80 + 20 = 100 : la boucle est bouclée.

Les classiques sont en général en faveur d’un rôle minimal de l’Etat, parfois qualifié de rôle « régalien » : justice, défense, sécurité publique et création monétaire. Selon eux, l’Etat en intervenant trop dans le système économique pourrait empêcher le bon ajustement des marchés. Par ailleurs, ils prônent l’équilibre du budget de l’Etat.
La crise des années 1930, le keynésianisme
La crise des années 30 va mettre à mal les analyses classiques et néo-classiques. Il y a en effet de …

Dans ce contexte, l’économiste John Maynard Keynes publie en 1936 un livre appelé « Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie ».
Keynes raisonne dans une perspective de court terme. Il suppose que les prix ont du mal à s’ajuster à leurs valeurs d’équilibre (« …………….»). Keynes renverse l’argumentaire classique en arguant que

. L’intervention de l’Etat, par l’intermédiaire des dépenses publiques, composante de la demande, retrouve une utilité potentielle. En quelques années, la théorie générale bouleverse la science économique et les politiques économiques.
La crise des années 70 et le retour des classiques purs
Le milieu des années 1970, après le premier choc pétrolier, de nombreux pays sont victimes de stagflation (présence simultanée de chômage et d’inflation).
Alors que la courbe de Phillips montrait une relation décroissante entre chômage et inflation,

Comment expliquer qu’elle semble disparaître dans les années 70 ? Comment expliquer que les politiques keynésiennes ne sont plus efficaces ?
Les années 70 et 80 voient une réapparition d’une nouvelle macroéconomie classique avec notamment Lucas et Barro. Les récessions s’expliquent plus par des chocs exogènes (chocs pétroliers…) que par une demande insuffisante. Ils avancent de plus que les politiques de relance ne sont pas efficaces par ce que les agents anticipent rationnellement les changements qui interviennent dans l’économie : c’est l’hypothèse des anticipations rationnelles. Par exemple,

2-1- Analyse positive ou analyse normative

- point de vue positif : analyse de ce qui est faits.

Exemples d’affirmations positives :

- augmenter le taux d'intérêt encourage les ménages à épargne.

- point de vue normatif : analyse de ce qui devrait être (jugement de valeur )

- Le taux d'imposition des ménages pauvres devrait être plus faible que celui des ménages riches.. . .

Ce sont des . . .
Exercice Parmi les propositions suivantes lesquelles ressortent de l'analyse normative et lesquelles de l'analyse positive ?
(a) Le prix du pétrole a plus que triplé entre 1973 et 1974. P

(b) Les pays pauvres forment 58% de la population de la planète et ne reçoivent que 4% du revenu, donc la distribution du revenu mondial est injuste.

(c) Augmenter les prix du tabac incite les gens à moins fumer. P

(d) Augmenter les prix du tabac est socialement souhaitable. N

(e) Il ne faut pas fixer un taux marginal d'imposition supérieur à 50% pour ne pas désinciter le travail des individus. N
(f) Le chômage frappe en priorité les non diplômés. P
(g) Le gouvernement doit intervenir pour favoriser l'emploi des jeunes. N

2-2-Les modèles économiques

Un modèle est une représentation simplifiée du monde réel qui est utilisée en vu d'expliquer ou de prédire différents phénomènes.

Il y a 2 types de variables :

- les variables exogènes viennent de l’extérieur du modèle ; elles en sont les inputs.

- les variables endogène viennent de l’intérieur du modèle ; elles sont expliquées par celui-ci (outputs).

Exemple : on veut construire un modèle du marché de la fraise. Les variables suivantes sont-elles endogènes ou exogènes ?
Météo
Exogène
prix des fraises
Endogène
législation du travail
Exogène
goût des consommateurs
Exogène
quantité échangée de fraises
Endogène
prix des framboises
Exogène
revenu des consommateurs
Exogène
nombre de producteurs de fraises
Exogène (CT ) endogène (LT)

2-3- Les différents modèles macroéconomiques

Il existe différents modèles macroéconomiques selon ce que l’on cherche à expliquer :

Ainsi, un modèle explicatif de la croissance de LT ne cherche pas forcément à expliquer les fluctuations de CT.

Une des hypothèses importantes en macroéconomie est la vitesse avec laquelle prix (et salaires) s’ajustent.

On peut supposer que les prix sont flexibles et s’adaptent pour équilibrer l’offre et la demande sur les marchés.
è C’est le modèle . . .

Cependant l’hypothèse de flexibilité des prix n’est pas toujours réaliste. Dans la réalité les conditions changent de façon permanente et les prix mettent un certain temps avant de s’y adapter : il y a des . . . .

Pour étudier les conséquences de ces rigidités, certains modèles font l’hypothèse de prix fixes (ou prix rigides),
è c’est le modèle . . .

Quel est le modèle le plus réaliste : prix flexibles ou prix rigides ?
价格刚性是用于研究短期内的，用的是新凯恩斯主义，短期内是外因在影响市场机制，即凯恩斯的外因强行影响，但价格具有一定的刚性。
价格伸缩是用于长期内的研究，因为长期内市场机制会调节价格，即新古典主义。

Le modèle à prix rigides est utile pour étudier l’impact à court terme d’un changement exogène. Le modèle à prix flexibles est utile pour étudier l’impact à plus long terme du même changement (= une fois les ajustements réalisés). Dans la réalité, les prix sont en perpétuel 永久ajustement : on est toujours entre court terme et long terme.
Parfois différents modèles sont en concurrence pour expliquer le même phénomène. Seule la confrontation aux données peut permettre de trancher.

Depuis les années 1980, on donne de plus en plus de bases microéconomiques aux modèles macroéconomiques. Pour cela on dote les modèles macroéconomiques d’agents économiques (consommateurs, entreprises, Etat) qualifiés de représentatifs et qui maximisent leur utilité. L’objectif est de rendre les modèles macroéconomiques plus rigoureux sur le plan formel.